Sortie du 26-27 novembre 2016 - Ariège, Quié de Lurs, Quié de Sinsat
Pour cette dernière sortie de l'année en falaise, Christian nous proposait le massif du Caroux, au dessus de Béziers, mais la météo incertaine nous a incités à nous replier sur l'Ariège, où une fenêtre de beau temps était prévue pour le weekend.
L'équipe, composée seulement de Philippe et Daniel est réduite mais soudée et motivée! Après un départ de Pau à 7h, nous arrivons vers 10h à Surbat, près de Tarascon sur Ariège. L'idée est de nous échauffer (réchauffer aussi, car il fait frisquet!) sur le Roc de Sédour, situé au dessus du village et accessible en quelques minutes.
L'équipe, composée seulement de Philippe et Daniel est réduite mais soudée et motivée! Après un départ de Pau à 7h, nous arrivons vers 10h à Surbat, près de Tarascon sur Ariège. L'idée est de nous échauffer (réchauffer aussi, car il fait frisquet!) sur le Roc de Sédour, situé au dessus du village et accessible en quelques minutes.
Hélas, à notre grande surprise, le secteur des grandes voies est interdit à l'escalade de façon permanente, arrêté municipal dûment placardé à l'appui, pour cause de protection des sites de nidification. Nous avons d'autres topos, dont celui du Quié de Sinsat, mais c'est le plat de résistance du weekend et on se le garde pour dimanche. Nous choisissons une falaise proche mais moins connue, le Quié d'Urs. Comme beaucoup de falaises du secteur (toutes?) le topo a été mise en ligne par la FFME de l'Ariège.
Le secteur choisi, rien à cirer.
Après une petite demi-heure de marche d'approche, il commence à faire meilleur. Nous partons pour "Princesse Sofia", une voie de 6 longueurs (numéro 5 sur le topo). A côté de nous une cordée de 3 jeunes Toulousains a déjà commencé à grimper.
Vue de la paroi avec la cordée de Toulousains.
Philippe attaque la première longueur. Le caillou est particulier, c'est un calcaire fin dans lequel sont emballés des blocs plus grossiers, on dirait Riglos en plus gris. La photo montre bien la situation, notre voie est une grande diagonale vers la droite, et la ligne de la cordée d'à côté monte plus verticalement. Christian leur passe en trombe sous le nez (enfin plutôt sur le nez), la question pour Philippe et moi est donc de savoir si on pourra passer avant qu'ils ne soient trop haut. La réponse est non, et il faudra donc passer sous leur corde, ce qu'ils acceptent avec le sourire, même si, concentré sur la manœuvre, je déclipe une de leur dégaine et la met tranquillement sur mon baudrier...
Vue sur la vallée les sommets enneigés
Nos voisins dans leur voie. C'est un poil déversant, et ils grognent un peu!
Les longueurs suivante sont sur un rocher plus classique, un calcaire bien compact ou les prises ne sont pas légion.
Après une descente en rappel, il est encore tôt et nous repartons faire les 2 premières longueurs de "Georgette", 6a puis 6a+, ça pique un peu!
Après cette journée bien remplie, nous redescendons à Tarascon où Christian à réservé un gite/chambre d'hôte, "Al cant de l'Aiga", ou au chant de l'eau pour ceux qui ne maîtrisent pas l'Occitan. L'accueil y est sympathique et chaleureux, notre chambre spacieuse, et pour ceux qui ne seront pas assez rapides pour prendre le lit double (bien joué Philippe...), les lits superposés sont aussi très confortables. Sur les conseils de nos hôtes nous allons dîner à la pizzeria "la Mandoline" à l'entrée de Tarascon. Bon choix, mais n'arrivez pas trop tard, les horaires du soir sont 19h-20h30. Retour au gîte pour une tisane de vigne rouge, (ça n'est pas si mauvais que ça en a l'air :), et surtout un petit verre de génépi de derrière les fagots, cueilli dans le massif de la Dibona. Il n'est pas proposé à tout le monde, mais comme nous sommes des grimpeurs nous avons pu le goûter, et il vaut le détour!
Pour ce dimanche le Quié de Sinsat est donc au programme.
Le Quié de Sainsat
L'itinéraire choisi est "l'intégrale d’Anaïs" au secteur de la pelle. C'est un enchaînement de 3 voies, "Plaisir du geste", "Jeanne" et "Anaïs", qui permet d'accéder au sommet en 12 longueurs.
Sinsat a une réputation de falaise "pas donnée", et elle est justifiée! D’ailleurs, un signe qui ne trompe pas, il y a très peu de photos. La première longueur en 6a réchauffe bien. Après ça se calme un peu et on finit "plaisir du geste" sans trop de mal, Ensuite on monte d'un cran, Les 2 premières longueurs de "Jeanne" sont redoutables, de la dalle à (très) petites prises, et pas grand chose pour les pieds. Même Christian est un peu troublé par la difficulté, pour une cotation tout de même pas extrême.
Philippe souffre un peu, mais s'accroche.
Après une belle bataille, nous arrivons sur la terrasse qui coupe la falaise en 2. C'est l'heure du choix. Il est 14h30 et il reste 6 longueurs, dont un 6a+/A0 ou 6b+ en libre. Si on continue, ça va se finir à la frontale! Nous décidons donc de clore cette superbe journée, en redescendant tranquillement par quelques rappels suivis d'une bonne séance de pierriers avant de retrouver le sentier qui nous ramène à la vallée, au parking et à une bière bien méritée.
Chritian dans les rappels
Cette magnifique journée, ensoleillée, avec une vue superbe sur les montagnes enneigées, met un point final à la saison de grimpe 2016. A bientôt pour de nouvelles aventures, qui commenceront en février par de l’initiation à la cascade de glace.
Daniel
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